Paul est l'unique survivant d'un accident d'ascenseur. Sa fille y a perdu la vie. Depuis ce jour, sa perception de la réalité s'est affinée, comme si quelqu'un avait monté le son du vacarme du monde.
L'histoire de Georges, double littéraire de l'auteur, metteur en scène amateur à ses heures perdues, éternel étudiant à la Sorbonne, et depuis longtemps militant dans l’extrême gauche, notamment pour la défense des Palestiniens.
Après la parution de son dernier roman, la narratrice a cessé d’écrire. Ce mutisme vient d’une fragilité qui se trouve amplifiée par des lettres anonymes l’accusant d’avoir fait beaucoup de mal à sa famille dans son précédent roman.
L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance permet de connaître les idées et les actes déviants.
Sous le regard émerveillé de leur fils, un couple danse sur du Nina Simone. Leur amour est magique, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, l'Indienne, Giulia, la Sicilienne et Sarah, la Canadienne, refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre.
L'auteur aperçoit une silhouette qu'il croit reconnaître, celle d'un garçon avec qui il a eu une relation amoureuse compliquée dans sa jeunesse. Cette coïncidence est l'évènement déclencheur qui va faire remonter à la surface les souvenirs.
1949 : un nazi débarque à Buenos Aires. Caché sous divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie.