Forteresse impressionnante par la hauteur et l'épaisseur de ses murs ; construite sur ordre de Saint Louis, habitée par les ducs d'Anjou, Yolande d'Aragon, le roi René, Louise de Savoie, elle abrite la célèbre Tapisserie de l'Apocalypse.
Au cœur du Périgord, dominant la Dordogne et faisant face à Beynac, ce château fort fut albigeois, puis tantôt anglais, tantôt français, avant d'être définitivement repris par Charles VII en 1442. On y visite un musée de la guerre au Moyen Âge.
Château bâti sur une motte castrale par les rois anglo-normands, et devenu français en 1204, lorsque Philippe Auguste rend la Normandie à la France. Dans ses souterrains des fouilles ont été menées en vain pour trouver le trésor des Templiers.
Dominant la plaine d'Alsace, ce château féodal de grès rouge est la fidèle reconstitution, voulue par le Kaiser Guillaume II, d'une forteresse ayant appartenu aux Hohenstaufen et aux Habsbourg. Il revient à la France au traité de Versailles en 1919.
Ce château garde le souvenir d'Agnès Sorel, favorite de Charles VII, et des personnalités emprisonnées dans l'imposant donjon : le cardinal La Balue, accusé de trahison par Louis XI, et Ludovic Sforza, battu à Novare en 1500 par Louis XII.
À la lisière de la forêt de Compiègne, un château de conte de fées, fruit d'un caprice de Napoléon III, pour qui Viollet-le-Duc reconstruisit un château médiéval parfait, à partir des ruines d'une ancienne citadelle que Louis XIII avait fait démanteler.
La ville qui abrita pendant tout le Moyen Âge les plus grandes foires de Champagne possède l'une des plus belles enceintes urbaines de France (5 km de remparts, 22 tours) et à son sommet la tour César, seul donjon octogonal à base carrée connu.
La construction de ce fort, situé sur le passage reliant Narbonne et Barcelone, fut décidée par le roi Ferdinand d'Aragon pour défendre son royaume contre les assauts des Français. Il ne sera rattaché à la France que par le traité des Pyrénées en 1659.
Ce château-forteresse, dans un emplacement stratégique où il contrôlait la navigation dans la basse vallée du Rhône, fut la résidence favorite du "bon roi René", dernier souverain de la Provence indépendante, mécène protecteur des arts et lettres.
Ce château, où Louis IX rendait la justice sous un chêne, résidence préférée de Charles V, fut une prison pour le futur Henri IV emprisonné par Catherine de Médicis, les princes de sang pendant la Fronde, Fouquet, Sade, Diderot, Barbès, Blanqui.