Connus dans l'Antiquité sous le nom de Libyens, Ils se définissent par leur langue, le tamazight, distincte de l'arabe. Au nombre d'environ 30 millions en Afrique du Nord, ils sont surtout musulmans sunnites.
Persécutés par les Boers puis marginalisés par les colons britanniques, ils sont traditionnellement chasseurs-cueilleurs. Largement sédentarisés, ils ne seraient plus qu'environ 100 000. Ils pratiquent les langues à clics.
Berbères des montagnes de l'Atlas et du sud du Maroc. Les Arabes méprisaient cette population aux origines montagnardes ou rurales et le nom a ensuite été utilisé pour désigner les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Groupe ethnoreligieux désignant les habitants chrétiens d'Égypte (10 % de la population du pays). Ils restent discriminés et cibles d’attaques fréquentes, notamment dans les campagnes.
Avant tout cultivateurs et forgerons, ils regroupent 1 200 000 personnes. Réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures, ils occupent la région qui s'étend de la falaise de Bandiagara jusqu'au sud-ouest de la boucle du Niger.
Peuple de l'Afrique australe d'environ 320 000 personnes. Ils occupent des emplois peu qualifiés d'ouvriers agricoles, de domestiques ou vendeurs de rues. En 1904, ils se soulèvent contre la colonisation allemande et sont presque exterminés.
Berbères originaires des montagnes du Djurdjura, des Bibans et des Babors. Ils sont aujourd’hui présents dans d'autres régions d’Algérie et parmi la diaspora algérienne en France.
Groupe ethnique le plus nombreux du Kenya, ses membres cultivent les montagnes centrales fertiles. Ils sont à l’origine de la révolte des Mau Mau (contre l'Empire britannique) dans les années 1950.
Originaires du Mali, ils sont appelés Bambaras, Malinkés, Dioulas selon les régions. L'Épopée de Soundiata, relatant la fondation de l'Empire du Mali par le roi Soundiata Keïta au XIIIe siècle, a été écrite dans leur langue.