Grand bâton, garni de velours et de clous, avec lequel le régisseur annonce le début du spectacle. Pendant longtemps, on a frappé six coups à la Comédie-Française pour rappeler la jonction des troupes de l'hôtel Guénégaud et de l'hôtel de Bourgogne.
Désignait jadis le fils d'un maître de jeu de paume ; la troupe de Molière s'étant souvent produite en province dans des jeux de paume, le terme désignera un acteur dont les ascendants exerçaient eux aussi le métier de comédien.
Compensations financières destinées jadis à couvrir les dépenses d'un comédien pour le chauffage et l'éclairage de sa loge. Bûches et chandelles ont disparu, mais ces suppléments au salaire mensuel perdurent, calculés au nombre de représentations.
Remplace l'expression "Bonne chance" censée porter malheur au comédien ! On pouvait juger du nombre de spectateurs venus en calèche par l'abondance du crottin "déposé" devant le théâtre.
Symbole de la maison et de sa troupe, gravé sur les jetons de présence dont étaient gratifiés les sociétaires qui assistaient au rituel conseil du lundi. Emblème ornant encore les balcons de la salle Richelieu.
Devise gravée sur le pourtour des jetons de présence distribués aux sociétaires. Elle signifie "Ensemble et chacun en particulier" ou mieux "Un pour tous, tous pour un". Comme la ruche, elle exprime la solidarité de tous pour la prospérité de la maison.