Un défilé est organisé pour fêter la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune, brandissant un drapeau algérien, est tué. La situation s'envenime et une centaine de colons sont tués. La répression française cause des dizaines de milliers de morts.
Cette journée durant laquelle le FLN commet une série d'attentats sur le territoire algérien est considérée comme le début de la guerre d'Algérie. Cette date est devenue celle de la fête nationale en Algérie.
Ces tueries aveugles à l'initiative du FLN et leurs représailles, concentrées dans la province de Philippeville, ont contribué à la médiatisation sur le plan international du combat algérien pour l'indépendance.
En réaction au remplacement de Jacques Soustelle, Résident Général en Algérie, le président du Conseil Guy Mollet en visite à Alger est conspué par une foule hostile. Robert Lacoste sera nommé peu après gouverneur de l'Algérie.
En représailles à ce massacre de 79 habitants d'un hameau commis par une unité du 4e bataillon de chasseurs à pied, l'ALN tue 19 militaires français dans l'embuscade de Palestro une semaine plus tard, suscitant un vif émoi national.
Cette opération qui mène à l'arrestation de cinq responsables politiques du FLN en provenance du Maroc, dont Ben Bella, aboutit à une dégradation des relations diplomatiques avec le Maroc et la Tunisie récemment indépendants.
Cette opération de pacification de la capitale, menée en dehors de tout cadre légal par la 10e division parachutiste du général Massu, se solde par le démantèlement de la Zone autonome d'Alger, maquis urbain du FLN réfugié dans la Casbah.
Cette victoire française permet de couper le FLN de ses bases arrières qui échouent à franchir les lignes électrifiées Morice et Pedron, établies le long des frontières tunisienne et marocaine.
Ce coup d'Etat orchestré par le cofondateur de l'OAS Pierre Lagaillarde, avec l'appui des généraux Salan, Jouhaud et Massu, provoque la chute du gouvernement Pflimlin et le retour du général de Gaulle après sa « traversée du désert ».
C'est au cours de cette allocution depuis le balcon du Gouvernement général à Alger que le général de Gaulle, appelé au pouvoir par le comité de salut public d’Alger, prononce ces mots restés célèbres : « Je vous ai compris ».
Cette insurrection, organisée en réaction au rappel en métropole du général Massu et au lancement du processus d'autodétermination par le général de Gaulle, se solde par un bilan de 22 morts et la reddition des insurgés.
Cette tentative de coup d'Etat fait écho à la politique d'abandon de l'Algérie française. Le général de Gaulle stigmatise un « quarteron de généraux en retraite » (Salan, Challe, Jouhaud, Zeller) qui n'ont d'autre choix que de se rendre.
Le préfet de police de Paris, Maurice Papon, conduit la répression meurtrière d'une manifestation pacifique organisée par la Fédération de France du FLN contre le couvre-feu appliqué aux seuls Nord-Africains.
La conclusion de ces négociations menées avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), si elle met officiellement fin à sept années et cinq mois de guerre, sera néanmoins suivie d'une période de troubles et d'épurations.
Rejetant le cessez-le feu du 19 mars, l'OAS du général Salan, retranchée dans le quartier européen d'Alger, livre un baroud d'honneur à l'armée française. Des civils périssent dans l'épisode de la fusillade de la rue d'Isly.
Vague de départs massive pour la métropole d'environ 500 000 résidents d'origine européenne faisant suite aux accords de cessez-le-feu ouvrant la voie à l'indépendance de l'Algérie.