Tamino et Pamina étant sortis vainqueurs des épreuves imposées par le sage Sarastro, les forces mauvaises ayant été englouties dans les ténèbres, les prêtres célèbrent la félicité du jeune couple.
Extrait
(Triumph, du edles Paar) Triomphe, triomphe à toi, noble couple ! Tu as vaincu le danger. Venez, entrez dans ce temple. Bénis soyez-vous, vous avez traversé la nuit. La force a triomphé et couronne la beauté et la sagesse d'une couronne éternelle.
Bravant l'interdit du tyran Pizzaro, Léonore a permis à des malheureux injustement condamnés de sortir de leurs cellules et de jouir de la lumière du soleil pendant quelques instants, pour la dernière fois.
Extrait
(Leb wohl, du warmes Sonnenlicht) Adieu, douce lumière du soleil, tu disparais vite à nos yeux ! Déjà la nuit tombe, que le matin ne brisera plus !
Célébration sonore, avec sonnerie de cor, de la beauté des forêts, de la vie dans la nature, des plaisirs de la recherche et de la poursuite du gibier.
Extrait
(Was gleicht wohl) [...], dans les bois que la vie a des charmes !/ Printemps des forêts, tu souris à le voir./ Il cherche à travers les bouleaux et les charmes,/ Ta trace, ô gibier, du matin jusqu'au soir. /Voilà le plaisir qu'il se donne.
Les Hébreux déportés à Babylone se rappellent avec nostalgie et douleur leur chère patrie perdue. Les Milanais, sous occupation autrichienne lors de la création de l'opéra, étaient particulièrement touchés par cet appel d'un peuple à son indépendance.
Extrait
(Va pensiero) Va, pensée, sur tes ailes dorées ; va, pose-toi sur les pentes, sur les collines, où embaument, tièdes et suaves, les douces brises du sol natal. O ma patrie si belle, que j'ai perdue ! O souvenir si cher et si fatal !
Hermann accueille dans la grand salle d'apparat de son château, à Eisenach, les chanteurs (les Minnesänger) pour le concours de chant dont le thème sera : L'éveil de l'amour.
Extrait
(Freudig begrüssen wir) Nous saluons avec plaisir la noble salle où règnent toujours la paix et l'art et où longtemps encore doit retentir ce cri d'allégresse : Prince de Thuringe, landgrave Hermann, salut !
Choeur accompagnant à la chambre nuptiale Elsa de Brabant et le mystérieux "Chevalier au cygne", dont elle s'est éprise avant même son arrivée, quand elle l'aperçut en songe.
Extrait
(Treulich geführt) Conduits par vos fidèles, allez vers le sanctuaire de l'amour. Que le courage de la victoire et le triomphe de votre flamme vous fassent époux unis et bienheureux ! Extase du cœur, sois-leur donnée !
Chœur des "diseuses de bonne aventure" chargées, ainsi que des matadors de Madrid, d'assurer le divertissement des invités, à la fête que donne Flora dans son salon parisien, au cours de laquelle se retrouvent Violetta et Alfredo.
Extrait
(Noi siamo Zingarelle) Nous sommes des [...] venues de loin ; de chacun, sur la main nous lisons l'avenir. Lorsque nous consultons les étoiles, rien à nous ne s'avère obscur, et nous pouvons prédire à autrui les événements du futur.
Choeur appelé aussi choeur des forgerons ou choeur des marteaux : devant leur feu de camp, en Biscaye, des bohémiens s'excitent à l'ouvrage tout en plaisantant, en buvant, en chantant.
Extrait
(Vedi ! Le fosche notturne) Vois ! L'immense voûte du ciel se démet des sombres dépouilles de la nuit. A l'ouvrage ! A l'ouvrage ! Frappe du marteau ! ... Qui embellit les jours du gitan ? - La bohémienne !
Les soldats, parmi lesquels se trouve Valentin, le frère de Marguerite, rentrent de la guerre. Ils entonnent un air martial, exaltant les vertus guerrières et l'amour de la Patrie.
Extrait
Gloire immortelle de nos aïeux, / Sois nous fidèle, mourons comme eux / Et sous ton aile, soldats vainqueurs, / Dirige nos pas, enflamme nos cœurs. / Pour toi, mère patrie, / Affrontant le sort, / Tes fils, l'âme aguerrie, / Ont bravé la mort.
Chœur de lever de rideau. Le matin de la Saint-Jean, en Provence, des ouvrières cueillent les feuilles destinées aux vers à soie, en chantant joyeusement pour s'encourager au travail.
Extrait
Chantez, chantez,.../ Car la cueillette aime les chants ! / Comme les vertes sauterelles / Au soleil dans l'herbe des champs, / Fillettes rieuses / Et laborieuses, / Un rayon d'été / Nous met en gaîté.
Avec des accents martiaux, au son éclatant des trompettes, le choeur célèbre la victoire de l'armée qui, conduite par Radamès, a écrasé l'ennemi éthiopien et fait prisonnier son roi Amonasro.
Extrait
(Gloria all'Egitto) Gloire à L'Egypte et à Isis, protectrice de la terre sacrée ! Tressons le lotus et le laurier en une couronne de gloire. Au Roi qui règne sur le delta nous chantons des hymnes joyeux.
Place des Cathédrales, la foule, manœuvrée par les boyards et la police, acclame le nouveau souverain : il a fallu le supplier d'accepter la couronne.
Extrait
Gloire à toi ! Notre tsar règne aujourd'hui glorieusement sur la Russie, tout comme le soleil resplendit glorieusement dans le ciel ! Longue vie et bonne santé au tsar ! Gloire ! Gloire !
Alors que sur la place publique, l'héroïne tombe, mortellement frappée par son amant jaloux, de l'intérieur de l'arène parviennent les voix célébrant le toréro vainqueur.
Extrait
Viva ! La course est belle,/ Sur le sable sanglant / Le taureau qu'on harcèle / S'élance en bondissant / Viva! Bravo ! Victoire !/ Frappé juste en plein cœur,/ Le taureau tombe./ Gloire au torero vainqueur. / Victoire ! Victoire.
Sur le port de Famagouste, les Chypriotes accueillent avec des chants d'allégresse le gouverneur de l'île, qui rentre vainqueur de son combat contre les Sarrasins, mais qui a failli sombrer dans la tempête aux abords de la côte.
Extrait
(Fuoco di Gioia) Feu de joie ! La flamme riante chasse la nuit de sa clarté, lèche, pétille, crépite, flambe, splendide incendie qui réjouit le cœur ! Feu de joie brille vite ! Feu d'amour passe vite !