Procédé rhétorique consistant à se déprécier soi-même par fausse modestie, dans l'espoir d'obtenir une réfutation, d'attirer le pardon, la sympathie, la confiance, les éloges.
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Procédé rhétorique utilisé par Tartuffe : "Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été".
Sentiment d'abandon, de grande solitude morale (du verbe latin signifiant quitter, abandonner).
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Mot à résonance surtout religieuse ; évoquant l'angoisse du Christ à Gethsémani ("Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?") ou celle du croyant qui se croit parfois abandonné de Dieu.
Homme grossier, mal élevé, indélicat, sans finesse.
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Mot qui désignait jadis un apprenti maçon, dont la fonction était de porter les matériaux, soit à pied d'œuvre, soit sur les échafaudages où les ouvriers pouvaient en avoir besoin : il était généralement très sale.
Massacre, destruction d'un grand nombre de personnes.
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Composé des deux racines grecques signifiant "cent" et "bœuf", le mot désignait dans la Grèce antique "le sacrifice de cent bœufs" lors de certaines cérémonies religieuses.
Porteur de courrier dans la Grèce et la Rome antiques. Composé de deux racines grecques signifiant "jour" et "course", ce mot désigne un homme "qui peut courir toute une journée".
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Exemple : Phidippidès qui, en -490, aurait parcouru au pas de course à travers monts la distance Marathon-Athènes (environ 42 km) et serait mort exténué, après s'être écrié : "Nenikekamen" ("Nous avons vaincu").
Mot qui désignait jadis le conducteur d'une diligence peu confortable, mal suspendue, nommée "patache". Ces conducteurs passaient pour avoir une vie agitée et débauchée.
Adjectif qualifiant la mine, l'air, l'apparence d'une personne inquiétante, louche, menaçante, sinistre, lugubre.
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Adjectif de la famille du mot latin désignant "le gibet", et qualifiant donc, stricto sensu, la mine sinistre et inquiétante d'un homme condamné au gibet.
Personne fanatique qui manifeste un dévouement total et aveugle à l'égard d'un maître, d'un chef, d'un parti, et qui serait capable de tuer par zèle et fidélité. Synonyme de sbire, sicaire.
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Nom propre devenu nom commun : nom d'un personnage de Voltaire dans "Le Fanatisme, ou Mahomet le prophète", inspiré de Zayd ibn Harithah, esclave affranchi et fils adoptif de Mahomet.
Synonyme de funeste, pernicieux, sombre, terrifiant, annonciateur de malheur.
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Issu de l'adjectif latin signifiant "qui est à gauche", par opposition à "dexter","qui est à droite". Les augures interprétaient les signes qui venaient de la gauche comme de mauvais présages et ceux qui venaient de droite comme de bons présages.
Trouble de la conscience, doute d'ordre moral, hésitation, indécision, incertitude qui empêche d'agir.
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Décalque du mot latin signifiant "petit caillou", ce terme désigne tout ce qui embarrasse la conscience et empêche d'agir, tout comme le petit caillou dans la chaussure gêne le marcheur et l'empêche d'avancer correctement.