Le comte Almaviva, mari de Rosine, est loin d'être un modèle de vertu. Il poursuit de ses assiduités la camériste de sa femme, qui doit épouser son valet de chambre, et la fille de son jardinier.
Un grave et solennel Andante correspondant à la scène finale de l'opéra est suivi par un vif allegro dont le caractère fougueux et puissant symbolise l'impulsif personnage principal dont la seule obsession est la recherche à tout prix du plaisir.
L'ouverture de cet opéra est un chef-d'œuvre d'orchestration où l'enchaînement des leitmotivs est sidérant, tout comme celle de "Tristan et Isolde", du même compositeur.
Le prélude est l'un des plus célèbres de l'histoire de la musique : il comporte un "allegro giocoso" débordant, au rythme joyeux et bondissant, correspondant au motif de la corrida.