Il est à l'origine du Front de libération nationale (FLN). Arrêté pendant la guerre d'Algérie, il prend part à l'indépendance du pays et devient le premier président de la République algérienne.
À la suite d'un coup d’État qualifié par ses partisans de "réajustement révolutionnaire", il devient en 1965 président du Conseil de la Révolution. L'aéroport d'Alger porte son nom.
Il exerce également les fonctions ministre de la Défense de 1979 à 1990 et de dirigeant du FLN durant ses trois mandats. Il se montre conservateur avec l'adoption d'un nouveau Code de la famille jugé rétrograde pour les droits des femmes.
Il participe à la création d'un Haut Comité d'État de cinq membres. Il est assassiné 5 mois après le début de son mandat lors d'une conférence des cadres à Annaba en 1992.
Sous sa présidence, le tamazight devient une langue nationale et le secteur audiovisuel est libéralisé. Très malade, il renonce à briguer un cinquième mandat en raison du Hirak (manifestations de ses opposants).
Membre du FLN et candidat indépendant lors de l’élection présidentielle, reportée à deux reprises, il remporte le scrutin, qui est marqué par une forte abstention (60 %), dans le cadre de la poursuite du Hirak contre Bouteflika.