Ce titre originaire d'Italie (principe, du latin princeps) désigne le titulaire d'une principauté, sans que celui-ci appartienne forcément à une famille royale.
Ce titre tiré du latin signifiant « meneur, chef », consistait à l'origine en une charge militaire puis politique associée au commandement dans une région frontalière de l'Empire romain.
Hiérarchie
Entre marquis et prince
Exemples célèbres
d'Aumale, d'Enghien, de Morny, de Nemours, d'Orléans
À l'époque carolingienne et pendant le haut Moyen Âge, ce titre conférait en plus de celui de comte un commandement militaire sur une région frontalière appelée marche, permettant de lever un contingent sans en avoir reçu l’ordre du souverain.
Hiérarchie
Entre comte et duc
Exemples célèbres
De La Fayette, de Montespan, de Pompadour, de Sade
Remontant aux premiers empereurs romains, ce titre issu du latin signifiant « compagnon, personne de la suite », est le plus ancien titre de haute noblesse conféré en Europe.
Désignant initialement le remplaçant du comte sous les Carolingiens, c'est lorsque les fiefs devinrent héréditaires que ce titre s'affirma, qualifiant ceux qui en avaient la charge.
Ce titre qui s'appliqua d'abord aux grands vassaux du roi a perdu de son importance, ne désignant plus à partir du XVIe siècle que le seigneur d'une baronnie, terre groupant plusieurs fiefs.
Ce titre militaire apparu sous Philippe Auguste, aujourd'hui tombé en désuétude, s'appliquait à de jeunes nobles qui, ayant acquis des fiefs, se présentaient à l'armée avec plusieurs vassaux sous leur bannière.
Réservé aux riches citoyens romains de l'ordre équestre, ce titre s'appliqua par extension aux combattants à cheval, constituant une catégorie sociale codifiée par des coutumes comme la cérémonie de l'adoubement.
Ce titre désignait tout gentilhomme qui accompagnait un chevalier et portait son écu, en attendant d'être promu chevalier. Le terme est ensuite devenu un rang détenu par tous les nobles non titrés.