Alors que ce Tour est promis à René Vietto ou à l'Italien Brambilla, c'est finalement Biquet le baroudeur qui attaque lors de la toute dernière étape, remportant le Tour sans avoir jamais porté le maillot jaune.
L'édition de ce Tour est marquée par l'absence de gros favoris, tels Bobet, Coppi, Kübler et Koblet. Darrigade a la cote, mais cet équipier anonyme s'insère dans plusieurs échappées et s'imposera à Paris.
Dans ce Tour de France sans retournement, décapité par l'abandon d'Anquetil, il finit par s'imposer un peu par hasard, avec 1 minute d'avance sur Poulidor et Jan Janssen, sans avoir remporté une seule étape.
Le coureur fait un raid lors de la 5e étape du Tour où il prend 8 minutes aux favoris. Bien encadré par ses équipiers et Poulidor dans la montagne, il résistera aux assauts de grimpeurs italiens et espagnols.
Cette année-là, le Tour se joue lors du dernier contre-la-montre de Melun à Paris-La Cipale. Les deux Belges, Van Springel et Bracke, craquent, laissant au baroudeur batave le soin de monter sur la plus haute marche du podium.
Maillot jaune temporaire à l'issue d'une échappée au cours d'une étape de transition, ce coureur polyvalent s'accroche dans la montagne et termine dauphin de Floyd Landis avant que celui-ci ne soit disqualifié pour dopage.
Pas de gros favori pour cette édition 2008 : on cite Evans, Valverde, Menchov. La course est attentiste jusqu'à l'Alpe d'Huez où le vainqueur final attaque en force. Il aura gagné le Tour sur cette seule étape.