Essentiel en langage informatique où l'ordinateur ne comprend que l'alternative "allumé ou éteint". N'utilise que les chiffres 0 et 1.
Historique
Déjà connu en Chine sous la dynastie Zhou au premier millénaire avant notre ère, comme le montre les manuels Yi Jing. Introduit en France par Thomas Harriot.
En électronique permet de considérer les trois états : négatif, neutre, positif. Un système monétaire utilisant cette base serait le plus économique en pièces à échanger.
Historique
Décrit l'ensemble triadique de Cantor, non dénombrable, parfait et de mesure nulle : constitue les nombres entre 0 et 1 dont les chiffres sont 0 ou 2.
Correspond au nombre de doigts d'une main auquel on ajoute le poing fermé. Tous les nombres de cette base se terminant par 2 et 3 sont respectivement divisibles par 2 et 3.
Historique
La langue ndom de Papouasie-Nouvelle-Guinée utilise un tel système.
Peut s'obtenir à partir de la base 2 en regroupant trois par trois les chiffres à partir de la droite.
Historique
Utilisée au début de l'informatique car nécessitant moins de chiffres pour chaque nombre que la base deux, elle sera abandonnée au profit de l'hexadécimal. Aurait été initiée par Charles XII de Suède.
Nécessite l'utilisation de deux symboles en plus des dix chiffres usuels. Comme cette base correspond à un nombre abondant le nombre de fractions ayant un nombre fini de chiffres est plus grand qu'en base dix.
Historique
Encore utilisé pour les durées, telles les mois ou les heures, on la rencontre dans l'alimentation pour dénombrer des œufs ou dans des termes comme "grosse".
Peut s'obtenir à partir de la base 2 en regroupant les chiffres par quatre à partir de la droite. Aujourd'hui utilisé en informatique bien que nécessitant plus de symboles que la
base 8.
Historique
Proche du bibi-binaire ou bibi inventé par le chanteur Bobby Lapointe. Les six symboles supplémentaires pour représenter les nombres inférieurs à la base sont aujourd'hui A, B, C, D, E, F.
Nécessite dix symboles supplémentaires que la base dix pour écrire les nombres.
Historique
La numération maya est fondée sur cette base. Sous l'influence de la culture pré-indo-européenne, des traces de son utilisation subsistent en français comme dans une autre appellation de huitante ou dans le nom d'un hôpital parisien.
Subsiste dans les divisions horaires. Comme sa base est un nombre abondant elle a des représentations simples de nombreuses fractions mais l'énorme inconvénient d'utiliser trop de chiffres.
Historique
Déjà utilisée chez les Sumériens, on la retrouve dans les tablettes babyloniennes Plimpton322 (contenant les triplets pythagoriciens) et YBC 7289 (méthode de calcul de la racine de 2). Encore employée par Fibonacci mais moins fréquente de nos jours.