Mot dont l'origine probable est une déformation de la formule "Barukh habba" : "Béni soit celui qui vient (au nom du Seigneur)". Sa répétition fréquente à haute voix dans les prières des assemblées juives aurait induit le sens de "grand bruit confus".
Mot issu de "bangla" (maison) du Bengale. Les Anglais installés dans cette région des deltas du Gange et du Brahmapoutre ont repris et déformé ce mot qui désigne à l'origine une habitation construite en bois.
Le mot "kafir" qui signifie dans la langue d'origine "incroyant, infidèle" a eu le sens de "faux dévot", d'où le glissement métaphorique vers son sens actuel de "blatte", l'insecte étant noir, se dérobant à la lumière, et agissant sournoisement.
Nom issu du mot latin qui désignait le terrain où se pratiquaient les exercices militaires (on le retrouve dans Champ de Mars, Champs-Élysées). Ce mot est donc cousin de "champignon", "campagnol", "campagnard".
Mot décalqué de sa langue d'origine où il signifie "recueil de comptabilité", d'où "bureau, salle de réunion". Comme cette salle était souvent garnie de coussins, le mot a pris en arabe d'Égypte le sens de "sofa".
Pierre précieuse que les conquistadors espagnols nommèrent "piedra de la ijada" (pierre du flanc), parce que, selon une croyance indienne, si on la plaçait sur le ventre, elle protégeait des coliques néphrétiques.
Dans la langue de peuplades indiennes du Québec et de l'Ontario, ce mot désigne l'esprit du bien ou l'esprit du mal, selon qu'il est qualifié de "bon" ou "méchant". En français, qualifié de "grand", il désigne tout personnage puissant et important.
Deux mots : "mus, muos" (souris) et "ous, ôtos" (oreille), sont à l'origine du nom de cette plante, dont les feuilles ont la forme d'oreilles de souris.
Nom dérivé de deux mots anglais : "packet" (paquet de courrier) et "boat"(bateau). À l'origine, le mot désignait une embarcation chargée du transport du courrier.
Avant de prendre le sens de "variété de céramique fine", ce mot a désigné un coquillage nacré. Il vient du mot italien signifiant "truie", car la forme du coquillage évoquait la vulve d'une truie.
Mot d'origine onomatopéique évoquant l'action de pousser. À l'origine, il désigne une échauffourée. Le sens a évolué vers la notion de "poussée en avant pour obtenir quelque chose", "émeute", "coup d'État militaire".
À partir d'un mot de sa langue signifiant "travail forcé, besogne, corvée", l'auteur Karel Čapek a forgé ce terme pour désigner des "ouvriers artificiels", dans sa pièce d'anticipation "R.U.R." (1920).
Mot signifiant "voyage", ou "bon voyage", dans une langue bantoue parlée dans une douzaine de pays d'Afrique centrale, notamment dans la République démocratique du Congo où c'est la langue nationale, mais aussi en Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda.