Cette jeune Florentine est un objet d'amour et de contemplation. Dans la Divine Comédie, elle le guide, dans sa quête du salut, vers la vision de Dieu.
Il l'aperçoit, un matin, à la messe, dans une église d'Avignon. Elle lui inspire les poèmes rassemblés dans le Canzoniere. On conserve leur souvenir à Fontaine-de-Vaucluse, où s'est déroulée leur idylle.
Elle est la fille d'un banquier italien. Ils se rencontrent dans un bal, à Blois. Elle lui inspire un recueil des Amours, notamment l'ode "Mignonne, allons voir si la rose...".
Elle accueille le philosophe en disgrâce dans son château de Cirey. Elle est mathématicienne, physicienne, femme de lettres. Il devient son amant. Il la pousse à poursuivre ses travaux scientifiques, à traduire Newton.
Elle accueille le jeune homme sans domicile dans sa maison des Charmettes, près de Chambéry et fait, pendant 4 ans, son éducation spirituelle et sentimentale. Il est heureux, il l'appelle "maman". Il lui consacrera les dernières pages de ses Rêveries.
Au cours de leur histoire d'amour, ils se voient peu mais s'écrivent beaucoup. Les lettres qu'il lui a envoyées sont considérées comme une part importante de l'œuvre de cet encyclopédiste. On n'a pas retrouvé celles qu'elle lui a adressées.
Dans son salon parisien, elle reçoit les plus grands esprits de cette époque romantique. À 40 ans, elle s'éprend follement de l'auteur du Génie du christianisme, auquel elle consacre toute la fin de sa vie avec un dévouement absolu.
Ils se rencontrent à Aix-les-Bains en 1816. Il l'attendra en vain l'année suivante (elle meurt en décembre 1817). Il lui consacre ses Méditations et notamment les strophes du Lac : "Ô temps, suspends ton vol..."
Elle est l'une des plus grandes actrices du XIXe siècle. Elle devient la maîtresse d'un poète romantique (futur auteur de Chatterton, des Poèmes antiques et modernes) qui la fera entrer au Théâtre-Français.
L'histoire d'amour commence par une lettre anonyme signée L'Étrangère, envoyée par une noble polonaise au grand romancier français. Suivent 18 années de correspondance amoureuse, et enfin un mariage en 1850. Il meurt 6 mois plus tard.
Elle est pendant 50 ans la maîtresse du grand poète, phare du romantisme français. Elle le suit dans son exil à Jersey, puis Guernesey, sans toutefois partager son toit. Elle lui écrit, tout au cours de sa vie, plus de 20 000 lettres.
Il s'éprend d'une passion sans succès pour cette chanteuse, il est désespéré quand elle épouse un joueur de flûte ; sa dépression et des troubles mentaux le contraignent à faire un séjour de 6 mois dans une maison de santé.
Avec cette fille de couleur, le poète a vécu une relation tumultueuse, faite de longues années de ruptures et de réconciliations. Mais elle lui a inspiré Parfum exotique, La Chevelure, Sed non satiata, Le Serpent qui danse, etc.
Quand son épouse Gala le quitte pour Dalí, un futur grand poète de la Résistance rencontre une belle Alsacienne à qui il donne le surnom qu'on lui connaît aujourd'hui. Elle restera sa muse jusqu'en 1946, date de sa mort.
Cette poétesse d'origine russe rencontre au bar de La Coupole celui dont elle deviendra la muse. Elle partage ses engagements politiques. Ils se marient en 1939.