Vierge et martyre du IIIe siècle. Quentien, proconsul de Sicile, ordonna qu'on lui coupât les seins parce qu'elle refusait de l'épouser ; elle succomba à ses blessures, et sa mort fut suivie d'un tremblement de terre et d'une éruption de l'Etna.
Ce prénom a été porté par des princesses de la dynastie des Ptolémée d'Alexandrie (la chevelure de l'une d'elles serait devenue une constellation). Une princesse de Judée ainsi prénommée est l'héroïne de tragédies de Corneille et de Racine.
Fille de Priam, le dernier roi de Troie ; Apollon lui accorda le don de prophétie, mais, parce qu'elle se refusait à lui, la condamna à n'être jamais crue. Ronsard fut amoureux d'une jeune fille ainsi prénommée, et lui adressa une Ode célèbre.
En Grèce, ce prénom était attribué à Déméter, déesse des moissons. Il est celui de la compagne de Colin dans le roman de Boris Vian "L'Écume des jours".
Martyrisée en Espagne au IVe siècle, cette sainte est la patronne de Barcelone. Le plus vieux poème en langue d'oïl est une cantilène qui lui est consacrée.
Dans la mythologie, cette fille d'un roi de Crète est l'une des nymphes qui élevèrent Zeus : ayant découvert le miel, elle en nourrit le futur maître de l'Olympe. Dans une chanson, Julien Clerc donne ce prénom à une "métisse d'Ibiza".
La plus célèbre est la femme d'Ulysse, mère de Télémaque. Si ce prénom est encore donné aujourd'hui, la notoriété d'une actrice espagnole qui le porte y est sans doute pour quelque chose.
Sainte martyre chrétienne qui succomba à la torture parce que, comme son mari et ses fils, elle refusait d'adorer les dieux du maître païen dont elle était l'esclave en Pamphilie (Turquie actuelle).