L'auteur mit 5 ans pour terminer ce roman - dénonciation de la médiocrité humaine - qu'il réussit à publier en 1842 malgré la censure. Devant le succès, il en fait une trilogie. Pris d'une dérive mystique, il brûle tous ses manuscrits et se laisse mourir.
Pour la rédaction de ce roman satirique où il voulait se moquer de la vanité de ses contemporains, cet auteur normand collecta une imposante documentation. Entamé en 1872, seuls dix chapitres étaient finis à son décès en 1880.
Roman satirique et antimilitariste se déroulant pendant la Première Guerre mondiale, il est l'œuvre d'un journaliste anarchiste tchèque. Prévu en six volumes, l'auteur n'écrivit lui-même que trois tomes avant son décès en 1923.
C'est à la Bastille que l'auteur débuta cette œuvre dont il cacha le manuscrit dans un godemiché. Transféré avant le 14 juillet 1789, il le crut perdu lors de la destruction de la prison. En fait, le manuscrit fut retrouvé puis publié dans les années 30.
Roman se situant dans l'univers des studios hollywoodiens et s'inspirant de la vie du producteur Irving Thalberg, il fut publié inachevé en 1941, un an après le décès de son auteur.
Les deux premiers tomes de cette œuvre paraissent au début des années 30. Fuyant le nazisme puis l’Anschluss, l'auteur se réfugie en Suisse. Ruiné, malade, il ne parvient pas à achever son roman avant son décès en 1942.
Deuxième grand roman de l'auteur, écrit en 1834, il est demeuré inachevé par crainte de s’attirer les foudres de la « Monarchie de Juillet ». Il y dépeint avec une ironie féroce les diverses sociétés et les magouilles politiques du nouveau régime.
Œuvre la plus connue de son auteur, ce roman fut plusieurs fois réécrit et retravaillé entre 1928 et 1940 jusqu'à son décès. Œuvre censurée par les soviétiques, elle fut publiée en URSS dans son intégralité pour la première fois en 1973.
Roman courtois médiéval du cycle arthurien resté inachevé brusquement, probablement à la suite de la mort de son auteur. Long de 9 000 vers, par la suite, d'autres auteurs en ont ajouté jusqu'à 54 000.
Œuvre posthume d'un écrivain pragois de langue allemande, comme ses autres romans elle n'avait pas vocation à être publiée. C'est l'exécuteur testamentaire et ami de l'auteur, qui ne se résolvant pas à détruire ses manuscrits, publia celui-ci en 1925.
Roman adapté de nouvelles espagnoles, il inspira lui-même « Le Capitaine Fracasse » de Théophile Gautier. L'auteur, mari de la future Madame de Maintenon, mourut en 1660 alors qu'il travaillait à la troisième partie de cette œuvre.
Roman épistolaire composé de onze parties écrites à partir de 1728, et dont la publication s’échelonna de 1731 à 1742. L'auteur abandonna sa rédaction après son élection à l'Académie française. Il en existe des suites apocryphes.