Prince des poètes parce qu'il fut le plus grand des poètes de la Pléiade et Poète des princes parce qu'il fut nommé poète officiel de la Cour par le roi Henri II.
Ce nom de barde, ordinairement réservé aux chanteurs et poètes d'expression bretonne, galloise ou gaélique, lui fut donné bien qu'il s'exprimât en langue anglaise.
Il fut évêque de Meaux. Ce surnom lui fut donné par Voltaire, peut-être parce qu'il était capable de tenir tête au roi Louis XIV, tout comme l'aigle est un des rares oiseaux capables de voler face au soleil.
Il fut archevêque de Cambrai. Son identification au cygne s'explique par son caractère doux, son esprit souple, facile, fleuri, qui l'opposent à son rival en théologie, l'Aigle de Meaux, plus autoritaire, plus sévère, plus rigide.
Il passa les vingt dernières années de sa vie dans le château qu'il avait acheté à Ferney, à deux pas de la frontière suisse et loin de Paris où il était persona non grata.
Marquis, son surnom rappelle qu'il s'est illustré dans la littérature érotique, comme avant lui en Italie Pierre l'Arétin qui, par orgueil, s'appelait lui-même le "divin Arétin".
À la manière d'un Connétable qui était autrefois le chef suprême des armées, il fut un animateur de la vie littéraire française, une personnalité phare pendant toute la seconde moitié du XIXe siècle.
Il fut le principal animateur et théoricien du surréalisme, et il est l'auteur des Manifestes
du surréalisme. Son surnom lui fut donné ironiquement par ses adversaires.