Lieu ensoleillé et abrité du vent où se prélassent les chiens pour se chauffer et se sécher, et les gens pour bronzer ou faire la sieste. Par extension, le mot désigne une personne paresseuse, qui n'aime pas bouger.
Explication
Composé d'un mot ancien désignant une chienne, un mauvais chien (famille du latin "canis"), et du suffixe péjoratif -ard (conard, queutard, roublard, salopard). Désigne une personne qui s'accroupit, se pose comme un chien, et ne veut plus bouger.
Celui qui traîne à la queue d'un groupe, d'une troupe en marche. Homme mou, trainard toujours en retard, qui ne fait rien.
Explication
Homme qui aurait besoin d'être fortifié par un "clamp", une pince chirurgicale avec laquelle on pince les vaisseaux pour arrêter les hémorragies. A moins qu'il ne s'agisse d'une déformation de "clopin" (boiteux), sous l'influence de "lambin".
A rapprocher, plutôt que de l'enveloppe des haricots, de cossu (une personne cossue n'a pas besoin de travailler et peut se permettre de paresser), ou de cosson (des insectes étant liés à la notion de paresse et d'inactivité : cafard, bourdon, tique).
Qui n'a rien à faire (oisif, inactif) ou qui ne veut rien faire (paresseux, flemmard).
Explication
Adjectif qui qualifia dans l'Histoire les rois mérovingiens qui abandonnèrent le pouvoir aux maires du palais. La forme "feignant", participe présent du verbe "feindre", est devenue son synonyme en raison de sa proximité phonétique.
Mot lié au flegme (ou lymphe), l'une des quatre humeurs du corps humain (avec la bile noire, la bile jaune, le sang) dans la médecine des Anciens. Si elle domine, elle détermine le tempérament flegmatique : nonchalance, passivité, tendance à l'oisiveté.
En argot : celui qui ne fait rien d'utile, qui perd son temps, qui s'adonner à des occupations futiles.
Explication
Nom désignant à l 'origine celui qui conduit les cochons au pied d'un chêne pour qu'ils se nourrissent de ses fruits" : c'est sans doute parce qu'il s'agit d'une occupation très peu fatigante que ce nom a pris son sens actuel en argot.
Celui qui agit avec lenteur et mollesse et qui se fait toujours attendre.
Explication
Antonomase. C'était le nom d'un philologue (1516-1572) prénommé Denis, célèbre commentateur de Plaute, Lucrèce, Cicéron, qui "ennuyait même les savants par le soin minutieux et la scrupuleuse exactitude" de ses commentaires, donc par sa lenteur.
Mélange d'aboulie, d'apathie, de léthargie, d'inertie, qui se traduit par l'horreur du travail et l'incapacité à prendre des décisions.
Explication
Mot qui fait référence au personnage fictif dont le nom est aussi le titre du roman d'Ivan Gontcharov paru en 1859. Par ce terme, le romancier désigne l'insurmontable force d'inertie, responsable de la mort du personnage.
Personne qui a tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain ce qu'elle pourrait faire le jour-même, comportement de quelqu'un qui répugne à l'activité, à l'effort, au travail, et qui se complait dans l'oisiveté.
Explication
Mot formé à partir de l'adverbe latin signifiant "demain".
Paresseux qui, dans une collectivité, se dérobe aux corvées, à l'exercice, au travail, en les laissant accomplir par d'autres.
Explication
Termes de la langue militaire, désignant le soldat qui, peu désireux de mourir rapidement, fût-ce en héros, à l'avant de la troupe, se faufile, "se tire" soit sur les côtés, soit vers l'arrière, là où le risque de se faire tuer est moindre.