Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir
Particularités
Dans cette chanson, qui évoque la mort de son père, Barbara invente un nom de rue. La ville inaugurera en 1986 une rue portant ce nom, en présence de la chanteuse.
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits
Voilà combien de temps que tu es reparti
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage
Particularités
La chanson évoque une femme séparée de l'homme qu'elle aime. Barbara l'a écrite pour le diplomate qu'elle aimait alors.
Mais tu es partie fragile vers l'au-delà
Et je reste, malhabile fa sol do fa
Je te revois souriante assise à ce piano-là
Disant bon je joue, toi chante,
Chante chante-la pour moi
Particularités
Chanson écrite en hommage à Liliane Benelli, une amie pianiste de Barbara, décédée dans un accident de voiture dans lequel Serge Lama a été grièvement blessé.
Il avait des yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front brillant de mille feux
L'oiseau roi couronné portait un diamant bleu
Particularités
Le sens de cette chanson, le plus gros succès public de Barbara, ne se dévoilera qu'après sa mort, lors de la parution de son autobiographie. Barbara y évoquerait l'inceste subi dans son enfance.
Sur le grand bassin du château de l'idole
Un grand cygne noir portant rubis au col
Dessinait sur l'eau de folles arabesques
Les gargouilles pleuraient de leurs rires grotesques
Particularités
Cette chanson évoque un film d'Alain Resnais avec Delphine Seyrig.