Médecin ridicule, pédant et prétentieux, il exploite la peur de mourir d'un homme bien portant qui se croit malade. Sa robe noire et son jargon en latin ne peuvent masquer son incompétence.
Médecin sérieux, intègre, dévoué, fidèle en amitié, de bonne compagnie. Il intervient dans 25 tomes d'une vaste fresque romanesque, et il en soigne presque tous les personnages.
Médecin humanitaire. Pour expier une faute de jeunesse, il met sa vie au service des autres : en appliquant des méthodes novatrices, il transforme un village pauvre et arriéré du Dauphiné en une petite ville riche et prospère.
Médecin intellectuel qui se consacre à la recherche scientifique : il étudie le problème de l'hérédité en prenant sa propre famille comme champ d'exploration. Personnage essentiel de l'Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.
Médecin médiocre et assez niais. Assidu aux mercredis de Mme Verdurin, chez qui il passe plus de temps qu'à l'Académie, il se distingue par ses plaisanteries "pas drôles" et son incompréhension des arts. Il est pourtant estimé de quelques-uns.
Sommité médicale, pédiatre réputé, esprit rationnel et plutôt conformiste (à l'opposé de
son frère Jacques, idéaliste, tourmenté et révolté), il est une figure essentielle d'un roman-fleuve évoquant la Belle Époque et la Première Guerre mondiale.
Médecin malhonnête. Il a acquis une "clientèle nulle" mais il persuade les villageois que "les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent" et les fait accourir à son cabinet. L'auteur de cette comédie dénonce le danger des manipulations.
Médecin décalé, anti-héros qui dénonce la laideur, l'absurdité, la pourriture du monde, les horreurs de la guerre, du colonialisme, du travail en usine. Il est le double de l'auteur du roman, dont il reprend une partie du prénom.
Médecin rebelle, il se dresse contre le carriérisme et une certaine conception de la médecine limitée au traitement des symptômes corporels et qui oublie que l'être humain est un tout.
Médecin humaniste, sensible, lucide et modeste, il lutte sans relâche et avec une énergie farouche contre la terrible épidémie qui sévit dans une ville d'Algérie. Ni héros ni saint, il est simplement un praticien qui fait bien son métier.
Médecin chercheur en bactériologie, il rencontre des obstacles pour poursuivre ses travaux ; il lui faudra de la persévérance pour les surmonter. La carrière de ce médecin pauvre nous est narrée par un écrivain écossais lui-même médecin.
Un médecin bien réel prénommé Albert (1875-1965), surtout connu pour son action humanitaire à Lambaréné (Gabon) mais qui fut aussi pasteur, philosophe, théologien, musicien, inspira une pièce de théâtre à cet écrivain catholique engagé.
Médecin obstétricien qui pratique, dans l'orphelinat qu'il a fondé, des accouchements, mais aussi des avortements, faisant ainsi aux yeux de certains le Bien et le Mal.
Médecin malade d'entendre à longueur d'année les plaintes de ses patients. Pour soigner sa propre maladie, un seul remède : l'écriture, faire le récit de son quotidien. Le narrateur évoque la situation du système médical français.