Verbe qui, intégré au français dans les années 1990 avec le sens de "gonfler un moteur", a depuis envahi la publicité où on lui donne tous les compléments : notre mémoire, nos neurones, notre libido, notre pouvoir d'achat, notre carrière, nos rendements.
Il est nécessaire d'en faire un dans le travail avant d'être terrassé par le surmenage, ou dans la vie de couple quand les relations deviennent orageuses.
Équivalents français
Faire une pause, prendre des vacances, changer d'air, se mettre au vert, se changer les idées.
Mot anglais désignant l'argent, ou une façon de payer ses achats. Le mot vient du français "caisse", du latin "capsa", comme "châsse, caissette, cassette" (où l'on met l'argent).
Équivalents français
Espèces, liquide, (payer) comptant, "rubis sur l'ongle"
Mot dérivé du français "coche" (voiture hippomobile), et désignant le professeur qui assiste un étudiant, le "transporte" à un meilleur niveau. Concept d'accompagnement personnel adopté dans le milieu sportif français.
Dans le commerce ou tout autre domaine, c'est toujours porter atteinte à la liberté d'autrui. Le verbe français d'où provient l'anglicisme signifiait au XIIe siècle "violer", puis a pris le sens plus général de "contraindre par la force".
Équivalents français
Action de faire pression, user de la force, recourir à la contrainte
Ce mot anglais, qui fut au XVIIe siècle un verbe signifiant "tromper", dérive d'un ancien "fond" (fou, dingue ; "to be fond of" = être fou de) et est aujourd'hui à la fois un substantif signifiant "amusement" et un adjectif signifiant "amusant".
Équivalents français
Comme nom : joie, plaisir, amusement, divertissement, distraction, réjouissance
Comme adjectif : drôle, amusant, marrant, rigolo.
Forme du present perfect du verbe to be, signifiant "a été" (sous-entendu "n'est plus"). Expression populaire en France dans les années 80 pour désigner un artiste passé de mode, dont les heures de gloire appartiennent au passé.
Mot désignant vers 1950 les petits boulots d'été destinés aux étudiants, aux saisonniers, et accordé à la dépréciation de la valeur travail. L'utiliser au lieu de "profession", c'est souligner qu'on en attend des revenus, non un épanouissement personnel.
Une mode langagière accompagne la mode alimentaire. La publicité remplace "sans" par "zéro" (zéro sucre, zéro sel) et préfère les mots anglais aux mots français (sugar free, gluten free, natural).
Issu de l'italien maneggiare "manipuler", le verbe anglais a d'abord signifié "contrôler un cheval", puis "diriger" en général. Le nom dérivé, entré en France vers 1850, désigne celui qui dirige une entreprise, la carrière d'un artiste ou d'un sportif.
Équivalents français
Comme nom : directeur, administrateur, gérant, agent (artistique)
Comme verbe : diriger, administrer, gérer
Verbe formé sur le mot anglais signifiant "apparence, dégaine, genre, air, mise, mine, touche, aspect, allure, style", mot entrant dans l'expression avec laquelle Christian Dior lança en 1947 une mode révolutionnaire.
Équivalents français
Restaurer, rajeunir, moderniser, donner une nouvelle apparence, un nouvel aspect, une nouvelle image, changer d'allure, de style
Gérondif d'un verbe formé sur un nom qui a la même étymologie germanique que le mot français "échoppe", et qui désigne un des plaisirs, une des occupations des Anglaises...et des Françaises.
Équivalents français
Action de faire des emplettes, courir les boutiques, faire les magasins, faire du lèche-vitrines
Anglicisme qui exprime l'exagération, l'étonnement ou l'absurde. Employé comme un adjectif pour qualifier une personne trop drôle ou marginale, une situation trop inattendue, folle, un objet trop original, bref, tout ce qui sort de l'ordinaire.