Personne qui ne rit jamais, qui ne sait pas rire, qui n'a pas le sens de l'humour.
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Mot créé par Rabelais pour désigner les rabat-joie, les gens qui ne rient jamais. On cite (pour rire), parmi les personnes atteintes de cette maladie, Buster Keaton, Staline, Margaret Thatcher.
Moine se retirant de la société des hommes pour vivre en ermite dans le désert et se consacrer à la prière et à des exercices de pénitence.
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Mot désignant un moine qui choisit de vivre dans la solitude, par opposition au cénobite, qui vit en communauté. Par extension, il désigne toute personne retirée dans une vie austère et vertueuse.
Redevance que payait au Saint-Siège le bénéficiaire d'un siège ecclésiastique lors de son investiture et qui équivalait à une année de revenus.
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Cet impôt fut la cause de querelles continuelles entre la cour de Rome et la plupart des souverains d'Europe. En France, cet usage fut aboli par la Révolution de 1789.
Parole, sentence mémorable, exprimée de façon concise et claire, qui résume en peu de mots une pensée de grande portée concernant la conduite de la vie intérieure.
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Sorte de maxime ou d'adage attribué généralement à une personnalité remarquable des temps anciens. Exemples : " Connais-toi toi-même" ou " La modération est le plus grand bien".
Figure de style consistant à supprimer les conjonctions de coordination, les liens logiques attendus entre les membres d'une phrase.
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Terme de linguistique défini comme le non-emploi d'un lien de coordination attendu ; c'est le contraire de la polysyndète. Exemple : Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu.
Tendance à entretenir des discussions oiseuses, d'une subtilité excessive, compliquées à l'excès, sur des sujets souvent sans intérêt.
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Ce mot évoque le goût de certains pour les discussions animées, aussi inutiles qu'interminables. Il fait allusion au fait que, dans une ville assiégée par les Turcs en 1453, les moines débattaient du sexe des anges, quand on se battait sur les remparts.
Dans la tragédie antique, c'était le chef de chœur, chargé de guider les choreutes, de parler au nom du chœur, de dialoguer avec le personnage en scène.
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Aujourd'hui, c'est un grade dans un corps de ballet (juste avant celui de premier danseur). Le mot désigne aussi celui qui se distingue dans un groupe en prenant la parole au nom des autres.